Au cours d’un entretien qu’elle a accordé à notre Rédaction, la responsable du Centre de traitement ambulatoire (CTA) de l’hôpital spécialisé de Nkembo nous fait savoir l’importance de la journée mondiale de lutte contre le VIH/Sida, le thème de cette année et la prise en charge des personnes infectées de cette maladie dans sa structure sanitaire dont elle a la charge.
Proximité web TV : Chaque année, la communauté internationale célèbre tous les 1er décembre la journée mondiale de lutte contre le Sida. Quelle a été la particularité de cette année ?
Dr Gisèle Ogouliguende Indjele, épouse Mibindzou Mouelet : Je tiens à remercier votre organe de presse le regard qu’il a jeté au CTA de Nkembo en cette célébration de la journée mondiale de lutte contre le Sida. Ainsi, au niveau du CTA de Nkembo, nous avons bien organisé cette journée au profit de toutes les populations. A cet effet, nous avons reçu plus de 200 personnes qui sont venues se faire dépister gratuitement. Ce nombre sans cesse des populations dépistées me conforte. Celà traduit que le message passe. Au terme de cette journée, nous avons ensemble avec ces personnes partagé un repas.
Proximité Web TV : Le thème de cette année : confier le leadership aux communautés. Quelle la quintessence de ce thème ?
Dr Gisèle Ogouligende Indjelé, épse Mibindzou Mouelé : Il va falloir que le message lié à la lutte contre le sida soit passé par des leaders religieux, des tradipraticiens, des enseignants. Bref, ce sont tous ces leaders qui sont désormais impliqués pour mieux véhiculer le message sur le sida et atteindre leurs cibles. En sus, nous devrions veiller à ce que nous travaillons avec ces leaders pour animer ensemble des conférences-débats autour du VIH/Sida. Au finish, nous avons compris que les divers leaders précités doivent nous accompagner dans la prise en charge des personnes atteintes de cette pathologie.
Proximité Web TV : Votre plaidoyer à l’endroit des populations ignorantes de cette maladie ?
Dr Gisèle Ogouligende Indjelé, épse Mibindzou Mouelé : A nos frères et sœurs, à nos leaders leur dire que le sida existe et il est là. Alors , il vaut mieux prévenir que de guérir. Celui ou celle qui est infesté du VIH/Sida, nous allons le prendre en charge le plus tôt. Donc, nous les invitons à venir faire des tests. En revanche, si la maladie n’est pas, je leur recommande de rester négatif à vie. Par contre, ceux qui sont déjà contaminés, ils sont zéro discordants dont l’un est positif et l’autre négatif. Il y a donc espoir en eux. Mais, les enfants nés de ce couple sont zéro discordants.
Propos recueillis par : Juslin Engongha