Le Gabon obtient le maintien du siège de la CEEAC à Libreville, mais pas la levée de sa sanction infligé au pays a cause des évènements du 30 aout dernier.
Le Gabon avait été sanctionné à cause du coup de libération des militaires le 30 août dernier. Selon les textes de la communauté économique des états de l’Afrique par principe et par respect des textes de l’institution, la CEEAC avait immédiatement condamné les évènements du 30 aout et sanctionné le Gabon qui s’est vu immédiatement retiré provisoirement le siège de l’institution et l’interdiction de participer aux activités de l’organisation.
Le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema s est rendu à Malabo en Guinée Equatoriale, vendredi dernier où il à participer à son premier sommet de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC): institution d’intégration régional.
Réunis à Djibloho, en Guinée équatoriale, dans le cadre du cinquième sommet extraordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), après concertation, les chefs d’État africains ont annoncé, le 15 décembre le maintien de la suspension du Gabon. Mais, le siège de l’organisation demeure à Libreville.
Au terme de cette rencontre le Conseil de paix et de sécurité de l’Afrique centrale (Copax), la communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) a décidé de maintenir la suspension du Gabon de son organisation. Mais les chefs d’État de la communauté ont renoncé à la délocalisation du siège de la CEEAC.
Selon le communiqué final de ce cinquième sommet extraordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale, la CEEAC a toutefois reconnu le «caractère paisible et inclusif» de la transition gabonaise.
La réintégration du Gabon sur la scène internationale devra attendre encore un peu.
O.C.A