La nouvelle équipe dirigeante de la Caisse nationale de maladie et garantie sociale ( CNAMGS) déjà installée dans ses nouvelles fonctions est aux pieds du mur.
Après un énième scandale de malversations financières révélées à la Caisse nationale de maladie et de garantie sociale ( CNAMGS) et qui a conduit à la suspension des fonctions de l’ancien président du conseil d’administration et de la directrice générale et son adjoint sous l’ère du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), une nouvelle administration a été installée récemment dans cette structure médico-sociale par la ministre des Affaires sociales Nadine Awanto. Dans ce changement de paradigme, l’administration du moment a fait l’objet d’un appel d’offres lancé par la tutelle. Mais, au regard de ce qui précède, l’on constate que la CNAMGS est désormais aux mains de la Fédération des entreprises du Gabon (FEG). D’autant plus que le nouveau président du conseil d’administration n’est autre que sieur Kouakoua. Un promoteur d’une petite et moyenne entreprise (PME) qui exerce dans les BTP et membre de la FEG. Toute chose qui laisse plus d’un gabonais s’interroger sur la moralité de la nouvelle équipe dirigeante de la CNAMGS. Bien entendu et selon les dires de certains, la nouvelle administration devrait être accompagnée des membres du CTRI pour le bon suivi et le meilleur contrôle de l’exécution du budget alloué à cette entité parapublique. Laquelle qui devient la proie aux différents dirigeants aux moralités douteuses qui n’ont qu’un seul objectif : organiser la gabegie financière. En clair, les regards des assurés sont désormais rivés sur Kouakoua et sa nouvelle direction générale pour freiner le fléau de détournements des fonds à la CNAMGS. Occasionnant ainsi de lourdes conséquences aux assurés économiquement faibles. Ce, à travers le non paiement des prestations aux pharmacies et autres structures sanitaires agréés. De toutes façons, le temps viendra où le maçon sera jugé aux pieds du mur.
Juslin Engongha