Le Dr Stéphane Germain Iloko Boussengui, l’un des quatre candidats retenus par la Commission Nationale pour l’Organisation et la Conduite des Élections et des Référendums (CNOCER), a officiellement présenté sa candidature à l’élection présidentielle du 12 avril 2025. Lors d’un grand rassemblement tenu le vendredi 14 mars au quartier Ambowé, dans le premier arrondissement de Libreville, le médecin et ancien footballeur international a affirmé sa volonté de briguer la magistrature suprême, porté par la conviction qu’il incarne le leadership dont le Gabon a besoin.
Face à une foule acquise à sa cause, le Dr Iloko Boussengui a exposé ses atouts et sa vision pour le pays. Médecin, leader associatif et ancien sportif de haut niveau, il estime que ces expériences font de lui un candidat à la hauteur des défis actuels. « Entre la médecine et la politique, il n’y a qu’un pas. Dans les deux domaines, il faut un abandon de soi pour servir la collectivité », a-t-il déclaré avec conviction.
Son engagement pour la jeunesse et la société civile remonte à ses années universitaires, lorsqu’il fut élu président de la mutuelle de l’Université Omar Bongo. Une reconnaissance qui lui a valu d’être plus tard nommé président du comité spécial de cette mutuelle par le défunt président Omar Bongo. Fort de cette expérience, il se dit prêt à mettre son leadership au service de la nation.
Ancien footballeur international, ayant évolué au sein de la sélection nationale Azingo, le Dr Iloko Boussengui ambitionne de faire du sport un levier de développement et de rayonnement pour le Gabon. Selon lui, la rigueur et l’esprit de discipline acquis dans le sport de haut niveau sont des qualités essentielles pour diriger un pays.
Confiant dans ses chances, il a rejeté les sondages qui prédisent une victoire du président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguema. « Tout le monde pense que le CTRI va gagner l’élection. Non, il ne la gagnera pas, car il nous a menti en disant qu’il a libéré le Gabon alors qu’il a confisqué le pouvoir », a-t-il martelé, dénonçant par ailleurs les violences exercées par les forces de l’ordre sur certains citoyens.
MB