Ce que les hommes de Presse devraient comprendre, c’est qu’il est inscrit parmi leurs devoirs, celui d’informer, l’information représentant un droit pour les populations. Or, les voici assez souvent la manipulant parfois pour des raisons qui dépassent l’entendement.
Tenez ! Pas plus tard qu’il y a quelques lunes, à travers les fameux réseaux sociaux très prolixes en l’absence d’une véritable régulation, l’on a appris que l’épouse du président gabonais déchu, Ali Bongo Ondimba, Sylvia du même nom, et leur fils Nourreddine qui sont aux arrêts à la prison centrale de Libreville, attendant leur jugement, ont été sortis de l’univers carcéral pour être placés en résidence surveillée. Beaucoup qui ont coutume de s’informer par des voies qui relaient souvent la rumeur, scoop quand tu nous tiens, y ont cru, relayant l’information au grand public, sans doute sans mesurer sa portée et les conséquences qui pouvaient découler sur le jugement que l’on se fait non seulement du nouveau pouvoir, mais aussi des autorités judiciaires et carcérales auxquelles il ne devait plus être loisible de ne demander que les raisons qui ont fait que ces derniers soient incarcérés depuis la chute du chef d’État déchu. Voici que peut s’installer une confusion, entretenue ou non, la question vaut son pesant d’or, ce d’autant plus qu’en dépit des efforts fournis pour redorer le blason terni du pays, il en est qui continuent, pour des raisons parfois inavouées, à distraire les Gabonais, les croyant encore et toujours dans les années passées, ignorant que, comme dit par le philosophe Héraclite : « On ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve ».
La Presse, qu’elle soit gabonaise ou pas, devrait avoir à cœur d’afficher responsable, ce pourquoi il est exigé à tous ceux qui désirent y faire carrière de s’approprier les rudiments que sont par exemple : la Déontologie, l’Éthique, la Charte des Droits et Devoirs, le Code de la Presse, de la Communication ou des Médias, c’est selon, et bien- entendu le Droit de la Presse, des Médias ou de la Communication, pour comprendre qu’ils devraient, à partir de cet instant, aider les autorités, auxquelles ils réclament à hue et à dia plus de liberté, à les aider. Les vaches seraient ainsi mieux gardées !
Jérémie- Gustave Nzamba