Après plusieurs semaines de perturbations liées aux revendications des étudiants, l’Université des Sciences et Techniques de Masuku (USTM) retrouve enfin son calme. Ce lundi 27 octobre, les cours ont officiellement repris, marquant la fin d’une crise qui aura mobilisé les autorités gouvernementales au plus haut niveau.
La signature du protocole d’accord entre les parties prenantes s’est déroulée dans la salle du Conseil du rectorat, au terme d’un week-end qualifié de « dialogue franc et soutenu ». Ce moment de concertation a permis d’aplanir les différends et d’aboutir à des engagements concrets de la part du gouvernement, soucieux de restaurer un climat serein sur le campus.
Au rang des mesures annoncées, figure l’extension significative de la capacité d’hébergement universitaire : 1 200 nouveaux lits viennent s’ajouter aux 800 déjà existants, portant ainsi la capacité totale à 2 000 places. Une décision saluée par les étudiants, qui avaient d’énoncés les conditions difficiles auxquelles ils font face en matière de logement.
Le rectorat a également confirmé la mise à disposition immédiate de la cité annexe de l’USTM, afin d’alléger la pression sur les infrastructures principales.
Sur le plan académique et administratif, le ministre en charge de l’Enseignement supérieur a réaffirmé l’engagement du gouvernement à régler dans les plus brefs délais la dette due aux enseignants et à examiner avec attention les revendications du personnel administratif, technique et ouvrier (ATOS).
Afin d’assurer la bonne application des engagements pris, un comité ad hoc de concertation, de suivi et d’évaluation a été mis en place. Cette structure aura pour mission de veiller à la mise en œuvre effective des mesures convenues et à la consolidation du climat social au sein de l’université.
Le retour des activités pédagogiques dès ce lundi témoigne d’un apaisement réel. À Franceville, cette sortie de crise est largement attribuée à l’implication personnelle du président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, qui a instruit son ministre de tutelle de trouver une issue rapide et durable.
De son côté, le Dr Mamboula a promis un suivi attentif et régulier des doléances exprimées, afin que la confiance nouvellement rétablie se consolide dans le temps.
A. A. L
