Un processus électoral inique, contourner une grave crise post-électorale, les détournements massifs des fonds publics… Sont autant des raisons qui ont poussé le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema et ses frères d’arme de renverser le pouvoir d’Ali Bongo.
Une date historique et inoubliable dans les annales du Gabon : le mercredi 30 août 2023. Le pouvoir Bongo et le Parti démocratique gabonais (PDG) sont déchus. Une gouvernance qui était au commande depuis mars 1967 et ce jusqu’au petit matin du 30 août 2023. Soit 56 ans de règne sans partage. Bien plus, après une campagne présidentielle, législative et locale sans vergogne, les gabonais s’étaient rendus dans les centres de vote pour élire ce 26 août 2023 leurs différents élus. Mais avec la peur d’un processus comme d’habitude qui risquerait de mal tourner en cas de fraudes électorales. Ce par ce mauvais vent qui a d’ailleurs conduit aux commerçants de vider leurs espaces commerciaux.
Les gabonais par peur de représailles en période post électorale ont fait leur marché à la veille du triple scrutin. Bref, un climat délétère s’est vite installé dans l’ensemble du territoire national. Avec entre autres, les coupures du réseau internet et des chaînes internationales. L’eau qui a débordé le vase. Est-ce tous ces facteurs qui ont poussé les forces de sécurité et de défense réunis au sein du Comité de transition et de restauration des institutions (CTRI) dirigé par le Général de brigade de la Garde Républicaine (GR) Brice Clotaire Oligui Nguema de déposer l’ancien régime de Bongo et son PDG le 30 août dernier ? « Le processus électoral inique, éviter une crise post électorale, les détournements massifs des fonds publics, une gestion chaotique de l’appareil étatique par des hommes immatures, » etc… sont autant de raisons qui ont poussé le CTRI de descendre l’ancien régime de Libreville.
Juslin Engongha